samedi 21 mai 2016

Donald Trump piège Hillary Clinton dans un duel homme-femme

Non, Donald Trump, « votre racisme, votre sexisme, votre xénophobie ne me rendent pas dingue. Ils me font vomir. Et je ne suis pas la seule ».

Ambiance. Ce tweet, daté du 7 mai, approuvé par plus de 35 000 personnes, n’émane pas d’une militante de base un peu zélée, mais d’une des femmes politiques les plus en vue des Etats-Unis, Elizabeth Warren, sénatrice démocrate du Massachusetts. Il reste six mois de campagne pour l’élection présidentielle américaine, et le niveau d’invectives est déjà très haut – ou très bas, selon le point de vue que l’on adopte. A part prédire que cela va devenir « très moche » – comme si les deux ou trois derniers mois avaient été jolis –, aucun commentateur n’ose imaginer dans quels abîmes va plonger le débat.

Pourquoi ? Il y a, bien sûr, le tempérament du principal protagoniste, Donald Trump, l’homme dont aucune énormité ne semble pouvoir freiner l’irrésistible ascension. C’est lui qui donne le ton, c’est lui qui déchaîne les passions. Plus personne n’en doute, il sera le candidat du Parti républicain. Et plus personne ne considère comme échevelée l’idée qu’il puisse être élu.

Vision primaire

Le hasard a voulu que, face à ce personnage tonitruant, gonflé de testostérone, se trouve, pour la première fois dans l’histoire américaine, une femme. C’est donc la nature de ce duel maintenant quasi certain pour la Maison Blanche qui apporte une dimension inédite à cette élection. Après Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, Hillary Clinton sera peut-être la première femme présidente ...

La suite reste à venir...

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