Joseph Kabila a commencé ce discours par un bilan de ses quinze années au pouvoir. Il est parti des élections de 2006 pour évoquer la stabilité politique, il a également abordé la question de l’économie. Une « stabilisation économique, malgré la dernière crise », a-t-il dit. Joseph Kabila a également parlé des infrastructures dans cette première partie de discours en forme de bilan.
La deuxième partie était, évidemment, politique. Il s’est adressé à la fois au Rassemblement de l’opposition, même s’il ne l’a pas cité, en lui reprochant effectivement de manipuler ou d’essayer de manipuler la population : « C’est tout simplement inacceptable, car elle aurait pour effet de replonger notre cher et beau pays dans le chaos, comme c’est aujourd’hui le cas de certains pays frères à travers le monde. Soucieux de mes responsabilités de garant du bon fonctionnement des institutions, je ne peux permettre que la République démocratique du Congo soit prise en otage par une frange de sa classe politique ».
Il a également dit qu’il considérait qu’il y avait des officines qui faisaient également ce travail de manipulation d’une frange de la population et que lui se posait donc en garant des institutions. Ce que Joseph Kabila a également expliqué, c’est qu’il soutenait évidemment l’accord politique signé entre la majorité et une frange de l’opposition, qu’il allait nommer incessamment un nouveau Premier ministre et qu’il ne fermait pas la porte, qu’il espérait que d’autres allaient se joindre à cet accord et le signer. Concernant la Constitution, elle sera respectée dans toutes ses dispositions, a-t-il dit, en évoquant son avenir politique. Il a également parlé des missions des évêques de la Cenco en parlant au passé et d’échec dû à l’obstination – explique-t-il en substance – de ses opposants qui refusent toujours le dialogue.
A la fin, Joseph a fait un tour de la salle pour saluer notamment le premier rang. On l’a vu saluer Vital Kamerhe, le président de l’UNC, l’ancien vice-président et également les membres de la majorité, sous les hourras de ses partisans qui se trouvaient au fond de la salle.
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