Le
grand public l’a découvert à l’Euro 2016, grâce aux footballeurs
Patrice Evra et Paul Pogba qui se déhanchaient sur son titre « J’ai
déconné ». Le succès de Keblack, Cédric Mateta Nkomi de son vrai nom,
n’a depuis pas été démenti. Le rappeur, qui a grandi dans le quartier
des Rochers (anciennement Commanderie), à Nogent-sur-Oise, vient de
sortir son premier album, « Premier étage ».
Derrière le rappeur aux clips qui cartonnent — près de 70 millions de vues sur YouTube — se cache un gamin de 25 ans, toujours incrédule de son succès. « Avoir l’album entre les mains c’est quelque chose de fort, je n’y crois toujours pas », s’exclame-t-il. Dix-neuf titres, parmi lesquels quatre duos, dont un avec Black M, l’artiste a voulu livrer un premier album travaillé. « On bosse dessus depuis un an », reconnaît-il.
Pas de « bling-bling »
Elevé à la rumba congolaise de Papa Wemba et au rap d’IAM et de Kery James, Keblack ne veut pas surfer sur les clichés. Pas de « bling-bling », de grosses voitures ni d’armes à feu. Le Nogentais préfère de loin raconter le quotidien. Comme le morceau « Premier étage », qui décrit la vie dans un immeuble, ou encore « Fables », dans lequel il emprunte les personnifications animales à Jean de la Fontaine pour narrer la vie de quartier. Keblack vit aujourd’hui de sa musique… et toujours à Nogent. « Je garde la tête sur les épaules et il faut bien, il y a la famille derrière qui surveille », sourit-il. Aujourd’hui, il est devenu un symbole de réussite dans le département. « Nous ne sommes pas beaucoup pour qui ça marche aussi bien, c’est une pression supplémentaire. Je dois être exemplaire. » Particulièrement pour les plus jeunes, à qui il veut transmettre un message. « S’ils ont des rêves et qu’ils s’en donnent les moyens, ils y arriveront. »
Derrière le rappeur aux clips qui cartonnent — près de 70 millions de vues sur YouTube — se cache un gamin de 25 ans, toujours incrédule de son succès. « Avoir l’album entre les mains c’est quelque chose de fort, je n’y crois toujours pas », s’exclame-t-il. Dix-neuf titres, parmi lesquels quatre duos, dont un avec Black M, l’artiste a voulu livrer un premier album travaillé. « On bosse dessus depuis un an », reconnaît-il.
Pas de « bling-bling »
Elevé à la rumba congolaise de Papa Wemba et au rap d’IAM et de Kery James, Keblack ne veut pas surfer sur les clichés. Pas de « bling-bling », de grosses voitures ni d’armes à feu. Le Nogentais préfère de loin raconter le quotidien. Comme le morceau « Premier étage », qui décrit la vie dans un immeuble, ou encore « Fables », dans lequel il emprunte les personnifications animales à Jean de la Fontaine pour narrer la vie de quartier. Keblack vit aujourd’hui de sa musique… et toujours à Nogent. « Je garde la tête sur les épaules et il faut bien, il y a la famille derrière qui surveille », sourit-il. Aujourd’hui, il est devenu un symbole de réussite dans le département. « Nous ne sommes pas beaucoup pour qui ça marche aussi bien, c’est une pression supplémentaire. Je dois être exemplaire. » Particulièrement pour les plus jeunes, à qui il veut transmettre un message. « S’ils ont des rêves et qu’ils s’en donnent les moyens, ils y arriveront. »
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