Hier, la Corée du Nord a procédé à un tir de missile balistique. Un lancement considéré par la Corée du Sud comme une provocation visant à tester la nouvelle administration américaine. C'est un exercice qui a amené la foudre sur Pongyang. Après le tir d'un missile balistique de la Corée du Nord hier, les réactions ne se sont pas fait attendre. «Inacceptable», selon le premier ministre japonais Shinzo Abe, une «provocation», selon Séoul. Tiré vers 7 heures 55 (heure locale) de la base aérienne de Banghyon, située dans l'ouest de la Corée du Nord, selon le ministère sud-coréen de la Défense, l'engin a parcouru environ 500 kilomètres avant de tomber en mer du Japon (appelée mer Orientale par les Nord-Coréens).
Yonhap avait rapporté plus tôt que l'armée sud-coréenne estimait qu'il s'agissait d'un missile de portée intermédiaire Musudan. En octobre 2016, la Corée du Nord avait tiré à deux reprises des Musudan de la même base aérienne. Mais plus que le missile, c'est la volonté et les intentions de la Corée du Nord qui provoquent les indignations. Pour le ministère sud-coréen de la Défense, le tir «vise à attirer l'attention mondiale vers la Corée du Nord en se vantant de ses capacités nucléaires et dans le domaine des missiles». «On estime aussi qu'il s'agissait d'une provocation armée destinée à tester la réaction de la nouvelle administration américaine dirigée par le président Trump», ajoute le ministère dans un communiqué tandis que le président sud-coréen par intérim, Hwang Gyo-Ahn, a promis une «punition appropriée» en réponse à ce tir.
«La Corée du Nord doit respecter pleinement les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU», a déclaré le Premier ministre japonais Shinzo Abe alors en visite aux États-Unis. De son côté, le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a dénoncé une «provocation envers le Japon et la région». Dans le même temps, celui qui semble visé par cet exercice et dont la réaction est scrutée n'a pas fait de commentaire. Donald Trump, le président américain a simplement communiqué son soutien «à 100%»à Abe. Même sur son moyen de communication préféré, le réseau social Twitter, le milliardaire est resté muet. «Nous avons connaissance de ces informations et suivons de près la situation», a déclaré un responsable de la Maison Blanche après le tir nord-coréen.
Pour autant, début février, le nouveau secrétaire américain à la Défense James Mattis avait déjà assuré la Corée du Sud et le Japon de l'engagement total de Washington pour leur sécurité, promettant une réponse «écrasante» à une éventuelle attaque nucléaire nord-coréenne.
Trump assure le Japon de son soutien
Si le type exact du missile doit encore être déterminé, un responsable militaire sud-coréen cité par l'agence de presse sud-coréenne Yonhap a exclu que le missile tiré hier soit un missile de longue portée, décrivant l'engin comme une version améliorée du Rodong de courte portée.Yonhap avait rapporté plus tôt que l'armée sud-coréenne estimait qu'il s'agissait d'un missile de portée intermédiaire Musudan. En octobre 2016, la Corée du Nord avait tiré à deux reprises des Musudan de la même base aérienne. Mais plus que le missile, c'est la volonté et les intentions de la Corée du Nord qui provoquent les indignations. Pour le ministère sud-coréen de la Défense, le tir «vise à attirer l'attention mondiale vers la Corée du Nord en se vantant de ses capacités nucléaires et dans le domaine des missiles». «On estime aussi qu'il s'agissait d'une provocation armée destinée à tester la réaction de la nouvelle administration américaine dirigée par le président Trump», ajoute le ministère dans un communiqué tandis que le président sud-coréen par intérim, Hwang Gyo-Ahn, a promis une «punition appropriée» en réponse à ce tir.
«La Corée du Nord doit respecter pleinement les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU», a déclaré le Premier ministre japonais Shinzo Abe alors en visite aux États-Unis. De son côté, le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a dénoncé une «provocation envers le Japon et la région». Dans le même temps, celui qui semble visé par cet exercice et dont la réaction est scrutée n'a pas fait de commentaire. Donald Trump, le président américain a simplement communiqué son soutien «à 100%»à Abe. Même sur son moyen de communication préféré, le réseau social Twitter, le milliardaire est resté muet. «Nous avons connaissance de ces informations et suivons de près la situation», a déclaré un responsable de la Maison Blanche après le tir nord-coréen.
Pour autant, début février, le nouveau secrétaire américain à la Défense James Mattis avait déjà assuré la Corée du Sud et le Japon de l'engagement total de Washington pour leur sécurité, promettant une réponse «écrasante» à une éventuelle attaque nucléaire nord-coréenne.
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