mercredi 8 mars 2017

Un élève tué à Bouaké, ses camarades dans la rue pour protester contre l’insécurité, l’école paralysée.

La capitale de la paix, Bouaké a une fois de plus connu un mercredi très mouvementé.

Des milliers d’élèves et étudiants de toutes les institutions scolaires surtout de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké et des grandes écoles de la ville sont descendus dans la rue pour crier leur- ras- le – bol après l’assassinat de l’étudiant Akessi Daniel. Cet étudiant en 3ième année de comptabilité au Centre de Bureautique de Communication et de Gestion(CBCG) Bouaké a trouvé la mort mardi 7 mars 2017 au environ de 13 heures sur la voie menant au carrefour  » 2 botchos » d’Ahouniassou.
Selon les sources syndicales, la victime aurait été poignardée après avoir été dépouillée de ses biens. Il a succombé à ses blessures et rendu l’âme au CHU de Bouaké. Tous les élèves et étudiants se sont donnés rendez-vous au carrefour de la cité olympique pour se rendre à la préfecture de région pour crier encore leur indignation. Arrivés sur les lieux, la délégation fut reçue par le préfet de région Aka Konin sous le regard sécuritaire d’un détachement de la gendarmerie et de la police nationale.

Selon le secrétaire National du Comité des Élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) , structure scolaire et estudiantine fortement implantée dans les ex- zones CNO, Traoré Karamoko alias TK, sa structure a remis une motion de protestations aux autorités préfectorales dans laquelle il a condamné ‘avec la dernière énergie cet acte de barbarie.

« Le CEECI exige une enquête pour arrêter les auteurs, les complices et les ordonnateurs de ce crapuleux meurtre; Exige au gouvernement ivoirien la prise en charge complète des obsèques et enfin le renforcement de la sécurité dans la ville de Bouaké ». Aux dires de TK les autorités préfectorales ont acceptées la prise en charge des obsèques de l’étudiant.

Aucun commentaire:

Recent Post