Le gouvernement ivoirien a donné "la priorité à la paix et à la sécurité" pour régler la crise des soldats mutinés qui a secoué le pays pendant quatre jours, a déclaré mercredi son porte-parole. Le nouveau bilan des victimes de cette crise s’élève à 4 morts et 9 blessés, a par ailleurs annoncé le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Bruno Kone.
Lors d’une conférence de presse à l’issue du conseil des ministres, il s’est refusé à communiquer tout chiffre sur le règlement financier de la crise, après l’accord intervenu mardi entre les mutins et le gouvernement. Il a néanmoins semblé reconnaître implicitement qu’un accord financier avait été trouvé avec les 8.400 militaires mutins, qui réclamaient 7 millions de francs CFA chacun (10.500 euros), après avoir obtenu 5 millions (7.500 euros) lors des premières mutineries en janvier.
Interrogé sur l’impact budgétaire des sommes versées aux mutins, il a affirmé que l’Etat avait la "capacité" de payer. "Sur un budget total de 6.500 milliards de FCFA (environ 10 milliards d’euros), on sait trouver les moyens" pour préserver "la paix et la sécurité", a-t-il déclaré. Au total, si les mutins ont obtenu tout ce qu’ils réclamaient, la deuxième tranche des paiements s’élèverait au total à 60 milliards de FCFA, soit 1% du budget annuel de l’Etat ivoirien. "Tout est couvert", "cela a déjà été prévu dans l’ajustement budgétaire adopté la semaine dernière", a assuré de son côté à l’AFP le ministre du Budget, Abderhamane Cissé, à la sortie du conseil des ministres.
Bruno Kone a réfuté tout risque que la crise effraie les investisseurs étrangers. "La Côte d’Ivoire demeure aussi attrayante qu’avant, la capacité de l’économie ivoirienne est là, sa résilience est démontrée, malgré les difficultés sur le cacao, grâce à la diversification", a-t-il affirmé. Le porte-parole a réfuté tout "cafouillage" dans la gestion de la crise, assurant que la "logique" du gouvernement avait été de "régler la crise avec le moins d’impact possible sur la population". Les blessés seront "pris en charge par l’Etat", a-t-il affirmé.
La vie a repris normalement son cours mercredi à Abidjan, la capitale économique, et dans les principales villes de Côte d’Ivoire, avec la fin des mutineries qui avaient paralysé les activités pendant plusieurs jours. Un accord conclu la veille entre le gouvernement et les mutins avait permis
de mettre fin au mouvement lancé vendredi dernier à Bouaké (centre). Les soldats mutinés ont obtenu satisfaction en quelques jours à la pointe du fusil alors que les fonctionnaires ivoiriens font régulièrement grève depuis des mois, réclamant augmentations de salaires et paiement d’arriérés de
primes estimés à plus de 200 milliards de FCFA (300 millions d’euros). "Le gouvernement, pour une question d’équité et de justice sociale, devrait faire de même pour les fonctionnaires. C’est la grande leçon que nous tirons de cette crise qui vient de s’achever", a affirmé à l’AFP le syndicaliste
Théodore Gnagna Zadi, président de la plateforme regroupant les associations de fonctionnaires.
"Les discussions sont en cours" avec les fonctionnaires, s’est contenté de commenter le porte-parole du gouvernement.
Lors d’une conférence de presse à l’issue du conseil des ministres, il s’est refusé à communiquer tout chiffre sur le règlement financier de la crise, après l’accord intervenu mardi entre les mutins et le gouvernement. Il a néanmoins semblé reconnaître implicitement qu’un accord financier avait été trouvé avec les 8.400 militaires mutins, qui réclamaient 7 millions de francs CFA chacun (10.500 euros), après avoir obtenu 5 millions (7.500 euros) lors des premières mutineries en janvier.
Interrogé sur l’impact budgétaire des sommes versées aux mutins, il a affirmé que l’Etat avait la "capacité" de payer. "Sur un budget total de 6.500 milliards de FCFA (environ 10 milliards d’euros), on sait trouver les moyens" pour préserver "la paix et la sécurité", a-t-il déclaré. Au total, si les mutins ont obtenu tout ce qu’ils réclamaient, la deuxième tranche des paiements s’élèverait au total à 60 milliards de FCFA, soit 1% du budget annuel de l’Etat ivoirien. "Tout est couvert", "cela a déjà été prévu dans l’ajustement budgétaire adopté la semaine dernière", a assuré de son côté à l’AFP le ministre du Budget, Abderhamane Cissé, à la sortie du conseil des ministres.
Bruno Kone a réfuté tout risque que la crise effraie les investisseurs étrangers. "La Côte d’Ivoire demeure aussi attrayante qu’avant, la capacité de l’économie ivoirienne est là, sa résilience est démontrée, malgré les difficultés sur le cacao, grâce à la diversification", a-t-il affirmé. Le porte-parole a réfuté tout "cafouillage" dans la gestion de la crise, assurant que la "logique" du gouvernement avait été de "régler la crise avec le moins d’impact possible sur la population". Les blessés seront "pris en charge par l’Etat", a-t-il affirmé.
La vie a repris normalement son cours mercredi à Abidjan, la capitale économique, et dans les principales villes de Côte d’Ivoire, avec la fin des mutineries qui avaient paralysé les activités pendant plusieurs jours. Un accord conclu la veille entre le gouvernement et les mutins avait permis
de mettre fin au mouvement lancé vendredi dernier à Bouaké (centre). Les soldats mutinés ont obtenu satisfaction en quelques jours à la pointe du fusil alors que les fonctionnaires ivoiriens font régulièrement grève depuis des mois, réclamant augmentations de salaires et paiement d’arriérés de
primes estimés à plus de 200 milliards de FCFA (300 millions d’euros). "Le gouvernement, pour une question d’équité et de justice sociale, devrait faire de même pour les fonctionnaires. C’est la grande leçon que nous tirons de cette crise qui vient de s’achever", a affirmé à l’AFP le syndicaliste
Théodore Gnagna Zadi, président de la plateforme regroupant les associations de fonctionnaires.
"Les discussions sont en cours" avec les fonctionnaires, s’est contenté de commenter le porte-parole du gouvernement.
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