mercredi 22 février 2017

La Polynésie dans la peau.

Saint-Sébastien-de-Morsent. Le Tahitien est venu des îles du bout du monde pour s’installer dans la commune, après un coup de cœur.

Le tatouage polynésien raconte une histoire. Il y a des quantités de signes disponibles symbolisant la force, l’amour, la joie... « Les personnes intéressées viennent souvent me voir avec une idée et je leur propose quelque chose. » Originaire de Tahiti (Polynésie française), Matai Hiro est arrivé en métropole il y a un an et demi avec son épouse, Teipo Fariki. D’abord installé en région parisienne, il souhaitait ouvrir sa boutique de tatouage à Rennes, avant de tomber sous le charme de la Normandie.Début février, il s’est installé dans un appartement de la rue du 18-Juin-40, à Saint-Sébastien-du-Morsent, où il a également eu l’opportunité d’ouvrir son échoppe, à quelques mètres de l’entrée du Carrefour Express.
Première ébauche au feutre gratuite

« Je réalise une première ébauche, gratuite, au feutre, et le client voit si ça lui convient avant que l’on ne passe au tatouage proprement dit. » Tout en discutant, il esquisse les contours délicats d’une fleur de vanille, image de la postérité, du bien-être, de l’amour et de la protection, sur le bras gauche d’une cliente qui l’a choisi pour la finesse de ses traits et sa maîtrise des ombres. Matai expose et explique volontiers ses propres tatouages : la protection et la force sur le bras droit, la famille sur le bras gauche. Artiste autodidacte, le Polynésien est l’exemple vivant de son beau coup de crayon.

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