L'élection de Miss Guinée de samedi soir fait polémique. Les tenues portées par les candidates ont été jugées par certains extravagantes. Lundi 13 février, le ministère de la Culture a suspendu son partenariat avec le comité d'organisation.
Sur Facebook, un premier internaute écrit : « Le concept des Miss est contraire à notre culture ». « Pourquoi crier au feu pour un défilé en maillot de bain ? Nous avons d'autres urgences », répond un second. « Les Miss sont vêtues ainsi chaque année », renchérit-il. Dans les rues de la capitale, les avis également sont partagés. En face d'un laboratoire, Conté et Mohamed commentent les images des candidates. « C’est une atteinte à la pudeur. Chez nous, le corps de la femme est sacré. J’aurais aimé que ce soit une campagne de valorisation de la femme africaine », s’indigne l’un. « La décision que le ministre a prise est motivée parce que la Guinée est un pays musulman », défend le second.
D'autres au contraire rappellent que la Guinée est un pays laïc. Certains assurent que le débat est ailleurs, comme l'artiste Ibrahima Sory Tounkara. « A partir du moment où la candidate de Miss Guinée est majeure et qu’elle a envie de se mettre en bikini. Pour moi, ce n’est pas là où se trouve le débat, souligne-t-il. Le débat il se trouve dans l’organisation, dans la sélection. Depuis quelques années, le comité est contesté. » Le ministère de la Culture justifie la suspension de son partenariat avec le comité des Miss (Comigui) par des failles organisationnelles et par sa volonté d'inscrire davantage ce concours dans la « promotion de l'image sacrée de la femme guinéenne authentique ».
Sur Facebook, un premier internaute écrit : « Le concept des Miss est contraire à notre culture ». « Pourquoi crier au feu pour un défilé en maillot de bain ? Nous avons d'autres urgences », répond un second. « Les Miss sont vêtues ainsi chaque année », renchérit-il. Dans les rues de la capitale, les avis également sont partagés. En face d'un laboratoire, Conté et Mohamed commentent les images des candidates. « C’est une atteinte à la pudeur. Chez nous, le corps de la femme est sacré. J’aurais aimé que ce soit une campagne de valorisation de la femme africaine », s’indigne l’un. « La décision que le ministre a prise est motivée parce que la Guinée est un pays musulman », défend le second.
D'autres au contraire rappellent que la Guinée est un pays laïc. Certains assurent que le débat est ailleurs, comme l'artiste Ibrahima Sory Tounkara. « A partir du moment où la candidate de Miss Guinée est majeure et qu’elle a envie de se mettre en bikini. Pour moi, ce n’est pas là où se trouve le débat, souligne-t-il. Le débat il se trouve dans l’organisation, dans la sélection. Depuis quelques années, le comité est contesté. » Le ministère de la Culture justifie la suspension de son partenariat avec le comité des Miss (Comigui) par des failles organisationnelles et par sa volonté d'inscrire davantage ce concours dans la « promotion de l'image sacrée de la femme guinéenne authentique ».
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