Fait à Abidjan- Poursuivi avec
neuf autres personnes pour ‘’ enlèvement, séquestration, complicité
d’assassinat, assassinat et disparition de cadavres’’, le colonel
Léonard Okou Modi a cité, mercredi devant la Cour, son co-accusé, Dogbo
Blé, de lui avoir ‘’demandé de retirer discrètement les 4 corps’’ du
périmètre du palais présidentiel.
C’est l’ex-chef des Opérations de transmission de la Garde Républicaine, le colonel Léonard Okou Modi, qui a ouvert le ballet des interrogatoires des accusés après que le président de la Cour, Mourlaye Sissoko, a prononcé le ‘’rejet’’ des exceptions sur la ‘’compétence’’ de sa juridiction et la ‘’nullité’’ de l’arrêt d’accusation soulevées, la veille, par la Défense et ordonné la ‘’poursuite’’ des débats.
Faisant le récit des faits qui lui sont reprochés, le colonel Okou a expliqué à la barre que, ce avril 2011, ‘’de ma position, j’ai vu des mouvements d’hommes à travers les vitres de mon bureau au Palais présidentiel , deux blancs, un métis et un noir aux mains de personnes qui les malmenaient’’, d’apprendre plus tard que ‘’ces quatre personnes ont été retrouvées mortes’’, sans donner des précisions sur les circonstances de leur décès. C’est que, selon l’accusé, lorsque ces quatre personnes encore en vie dans l’enceinte du Palais ont été‘’découvertes’’, il a enjoint le Capitaine de Police Osée Logué de les‘’interroger’’ sur les motifs de leur présence au Palais.
‘’Le capitaine n’a pu faire cet interrogatoire, puis on est venu me dire qu’elles ont été retrouvées mortes à l’arrière-cour du palais’’, a déclaré le colonel Okou Modi selon qui ‘’ le général Dogbo Blé informé de la situation m’a demandé de faire retirer discrètement ces corps du Palais’’. Appelé à la barre le Capitaine de police Osée Logué a affirmé avoir obéi aux ordres du colonel Okou pour‘’enlever ces corps avec l’aide de 9 personnes pour les envoyer à la première compagnie où les services de la Croix Rouge devraient venir les récupérer.
A la question du juge de savoir pourquoi il n’a pas fait l’interrogatoire de ces personnes supposées‘’suspectes’’ dans l’enceinte du Palais, l’accusé a répondu en ces termes : ‘’quand j’ai ouvert la porte pour aller vers eux pour le faire,il y a eu des rafales de bombardement sur le palais, alors j’ai cherché à me protéger car ça tirait de partout’’. C’est après l’accalmie des bombardements que‘’les quatre personnes ont été découvertes mortes’’, a-t-il insisté. Sur le ou les auteurs de ce crime, comme le colonel Okou, il n’en sait rien. ‘’ Quoi que je suis policier, depuis 28 ans, je n’ai jamais tiré sur quelque individu que ce soit’’, a-t-il juré à la barre. Huit militaires dont le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine et deux civils sont poursuivis en assises, pour avoir non seulement «enlevé» le 4 avril 2011,à l’hôtel Novotel au Plateau, mais aussi «séquestré et assassiné», l’opérateur économique français Yves Lambellin, ainsi que le directeur de l’hôtel Novotel d’Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l’entreprise Sania, filiale du groupe Sifca.
C’est l’ex-chef des Opérations de transmission de la Garde Républicaine, le colonel Léonard Okou Modi, qui a ouvert le ballet des interrogatoires des accusés après que le président de la Cour, Mourlaye Sissoko, a prononcé le ‘’rejet’’ des exceptions sur la ‘’compétence’’ de sa juridiction et la ‘’nullité’’ de l’arrêt d’accusation soulevées, la veille, par la Défense et ordonné la ‘’poursuite’’ des débats.
Faisant le récit des faits qui lui sont reprochés, le colonel Okou a expliqué à la barre que, ce avril 2011, ‘’de ma position, j’ai vu des mouvements d’hommes à travers les vitres de mon bureau au Palais présidentiel , deux blancs, un métis et un noir aux mains de personnes qui les malmenaient’’, d’apprendre plus tard que ‘’ces quatre personnes ont été retrouvées mortes’’, sans donner des précisions sur les circonstances de leur décès. C’est que, selon l’accusé, lorsque ces quatre personnes encore en vie dans l’enceinte du Palais ont été‘’découvertes’’, il a enjoint le Capitaine de Police Osée Logué de les‘’interroger’’ sur les motifs de leur présence au Palais.
‘’Le capitaine n’a pu faire cet interrogatoire, puis on est venu me dire qu’elles ont été retrouvées mortes à l’arrière-cour du palais’’, a déclaré le colonel Okou Modi selon qui ‘’ le général Dogbo Blé informé de la situation m’a demandé de faire retirer discrètement ces corps du Palais’’. Appelé à la barre le Capitaine de police Osée Logué a affirmé avoir obéi aux ordres du colonel Okou pour‘’enlever ces corps avec l’aide de 9 personnes pour les envoyer à la première compagnie où les services de la Croix Rouge devraient venir les récupérer.
A la question du juge de savoir pourquoi il n’a pas fait l’interrogatoire de ces personnes supposées‘’suspectes’’ dans l’enceinte du Palais, l’accusé a répondu en ces termes : ‘’quand j’ai ouvert la porte pour aller vers eux pour le faire,il y a eu des rafales de bombardement sur le palais, alors j’ai cherché à me protéger car ça tirait de partout’’. C’est après l’accalmie des bombardements que‘’les quatre personnes ont été découvertes mortes’’, a-t-il insisté. Sur le ou les auteurs de ce crime, comme le colonel Okou, il n’en sait rien. ‘’ Quoi que je suis policier, depuis 28 ans, je n’ai jamais tiré sur quelque individu que ce soit’’, a-t-il juré à la barre. Huit militaires dont le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine et deux civils sont poursuivis en assises, pour avoir non seulement «enlevé» le 4 avril 2011,à l’hôtel Novotel au Plateau, mais aussi «séquestré et assassiné», l’opérateur économique français Yves Lambellin, ainsi que le directeur de l’hôtel Novotel d’Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l’entreprise Sania, filiale du groupe Sifca.
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