jeudi 2 mars 2017

Procès des disparus du Novotel le général Dogbo Blé accuse la France d'avoir voulu le crime

L'ex-chef de la garde républicaine ivoirienne, le général Brunot Dogbo Blé, jugé à Abidjan pour l'enlèvement à l'hôtel Novotel et le meurtre en 2011 de quatre personnes dont le Malouin Stéphane Frantz Di Rippel a accusé la France d'avoir "voulu" le crime et a nié sa propre participation.

 "La France avait tous les moyens pour empêcher l'enlèvement et la mort de ces quatre personnes", a affirmé le général Dogbo Blé à la Cour. "Si Yves Lambelin et ses amis sont morts, c'est parce que la France et l'Onuci (la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire, ndlr) ont voulu qu'ils meurent.
Et meurent au palais présidentiel", a-t-il poursuivi, sous-entendant que Paris voulait mettre en cause le camp de Laurent Gbagbo. Celui-ci refusait d'admettre sa défaite à la présidentielle face à Alassane Ouattara, reconnu élu par la communauté internationale.

Le général Dogbo Blé, jugé avec neuf co-accusés dans l'affaire des "disparus du Novotel", a affirmé que "des chars français qui surveillaient cet édifice (le Novotel) lorsque des bandits sont venus opérer avec sang froid et sérénité ce jour-là. Sans que les militaires français n'interviennent". "Je peux dire que le crime a eu lieu au Novotel", a-t-il ajouté.

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