lundi 27 février 2017

Melania Trump devrait être expulsée des États-Unis par le Décret Anti-immagration de son mari

La première dame, qui aurait travaillé illégalement il y a 20 ans, aurait été expulsée si les mesures anti-immigration de son mari avaient été en vigueur.

Il y a vingt ans, Melania Trump aurait été en première ligne pour être expulsée des États-Unis. Si le décret anti-immigration de son mari Donald Trump, le nouveau président américain, avait été en vigueur en 1996, à une époque où la future première dame exerçait sa profession de mannequin, elle aurait fait l'objet d'une procédure d'expulsion pour travail frauduleux. C'est ce que révèle le quotidien britannique The Independant, qui relaie une enquête de l'agence Associated Press. Melania Knauss aurait en effet perçu 20 000 dollars, en sept semaines, pour son activité de mannequin alors qu'elle ne disposait que d'un visa touristique. Ce document n'est pas suffisant pour exercer une activité rémunérée aux États-Unis. Et selon les nouvelles règles édictées par Donald Trump en matière d'immigration, les étrangers en situation irrégulière, qui auraient commis une fraude, sont en tête de liste pour être expulsés. Après ces premiers versements, Melania Trump aurait toutefois régularisé sa situation et obtenu un visa pour travailler légalement sur le sol américain.
Une procédure d'expulsion prioritaire

Sur le site de la version américaine de Slate, plusieurs spécialistes de l'immigration ont étudié le dossier. Et d'après Cheryl David, Melania Trump « a clairement enfreint la loi, et si c'était arrivé sur le bureau du service d'immigration, elle aurait certainement été au cœur d'une procédure d'expulsion ». La future première dame aurait même été « une priorité », selon Hasan Shafiqullah, un avocat lui aussi spécialisé dans les questions d'immigration.

Le décret anti-immigration de Donald Trump, qui empêchait notamment l'accès aux États-Unis aux ressortissants de sept pays considérés comme dangereux, est au cœur d'une bataille juridique entre un juge fédéral, qui a suspendu le texte, et le nouveau chef de l'État.

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